16/10/2015

C'est reparti !

L'atelier d'écriture de Fontaine a repris avec l'énergie d'un bon groupe d'écrivains volontaires. Il reste encore des places disponibles pour participer à cette nouvelle aventure où les mots font oublier le temps…
A bientôt
Reprise le jeudi 5 Novembre

15/09/2015

Reprise des ateliers

L'atelier du jeudi reprend Jeudi 1er octobre à 20h00 à l'atelier de la source à Fontaine.
Merci d'envoyer un mail confirmant votre présence. Les inscriptions auront lieu à l'issue de cette première séance ouverte à toutes les questions.


27/08/2015

Les 3 ors blancs sur RTL

Retrouvez Philippe Anginot invité de Thomas Hugues et Sidonie Bonnec sur RTL dans
 La curiosité est un vilain défaut 
(cliquer pour accéder au podcast de l'émission) 
MERCREDI 9 SEPTEMBRE de 20H00 à 22HOO. Il y sera question de son ouvrage Les trois ors blancs et de la conquête passionnante de l'excellence française en matière de sel, de sucre et de farine…


Femme actuelle

Les ateliers d’écriture, on s'y met toutes
Ma rentrée en pleine forme in Femme actuelle, by Danièle Laufer


Un Français sur trois rêve d’écrire un livre. 1,4 million ont déjà sauté le pas et 400 000 ont envoyé leur manuscrit à une maison d’édition. Tapez « ateliers d’écriture » sur Google. Vous obtiendrez 4 350 000 résultats. C’est dire si le sujet est dans l’air du temps. Dans la France entière, tout le monde s’y met avec passion : hommes et femmes de tous les âges et de tous les milieux sociaux. Ce n’est plus une tendance, mais un raz-de-marée.

Un lieu pour tailler et sculpter des mots
« L’atelier d’écriture, c’est un peu une auberge espagnole, chacun apporte ses richesses inexploitées, c’est une caverne d’Ali Baba où retrouver ses propres trésors », dit l’écrivain Hubert Haddad qui en anime depuis plus de trente ans et a publié deux ouvrages de 800 pages sur le sujet. Concrètement, ça consiste à se retrouver en petit groupe une fois par mois, par semaine ou par jour, pendant 2 ou 3 heures pour bricoler avec des mots en compagnie d’un animateur, auteur de préférence. « Un écrivain n’utilise pas les stéréotypes, il invente en permanence de nouvelles stratégies. Surtout il respecte la fragilité de chacun devant l’acte d’écrire », précise Hubert Haddad. Celui-ci fait une « proposition » pour permettre aux participants de laisser venir dans le désordre les mots qui leur traversent l’esprit pour les tailler, les ajuster. Elisabeth Brami, psychologue, écrivain et animatrice d’ateliers, prend parfois un livre, choisit des mots au hasard et demande à tous les utiliser pour écrire un texte. Chacun travaille pour soi, elle aussi. On ne parle jamais « technique » mais plaisir. Ce n’est pas un cours mais un espace pour des apprentis artisans. A la fin de chaque séance, tout le monde lit son texte à haute voix et chacun commente, complimente ou questionne l’auteur avec la plus grande bienveillance. Des pistes s’ouvrent. « L’essentiel des ateliers « de loisirs » ont des ambitions ludiques et  on vient surtout urtout se confronter à son désir dans un contexte d’émulation courtoise », explique Hubert Haddad. Parfois, à l’issue d’un atelier réalisé dans une prison, une école, université  ou dans un hôpital, les textes sont réunis et publiés dans un recueil qui fait la fierté de ses participants.
On y va pour trouver sa voix
Désir tenaillant de témoigner d’une histoire, ego blessé, besoin de libérer son imaginaire, passion inassouvie, envie d’apprendre à mieux s’exprimer, à trouver le mot juste en compagnie d’autres profanes, bonheur d’écrire avec d'autres, les raisons invoquées par les disciples ne manquent pas. Ancienne anesthésiste devenue sculpteur, Marie-Claude y est venue par hasard : « Grande lectrice, fascinée par la littérature, j’ai vu que la médiathèque de Bagnolet proposait un atelier d’écriture ouvert à tous et gratuit, alors je me suis inscrite ». Séduite, elle poursuit désormais l’aventure une fois par mois avec ses nouvelles copines, sans animateur. Pour le plaisir et parce qu’elles ont beaucoup ri ensemble. L’écriture a toujours été une grande joie pour Marie-Jo, qui coache des étudiants, et avoue comme beaucoup avoir toujours rêvé d’être publiée un jour. Les femmes sont nettement plus nombreuses que les hommes. Parce qu’elles n’ont pas vraiment la parole, pense Philippe Lejeune, théoricien de la littérature et spécialiste de l’autobiographie fantastique. Beaucoup ont en effet souvent tenu un journal intime. Peu ont osé montrer leurs textes. Par pudeur, timidité, ou manque de confiance en elles.
Pour apprendre à inventer et construire des histoires
Tout le monde est logé à la même enseigne. On sait que dans un atelier, on ne vous dira jamais que ce que vous faites est « nul ». « Certaines viennent chercher un adoubement pour des années d’écriture solitaire, un lieu, un temps, un encadrement parce que c’est difficile seul chez soi. D’autres sont demandeuses de recettes pour enfin donner naissance à un texte », explique Elisabeth Brami.
Valérie a commencé dans le cadre de la formation permanente. « Je voulais plus de liberté d’expression et de confiance. » Elle est devenue totalement addict. A raison de 3 h tous les quinze jours, elle ne raterait une séance pour rien au monde.
Tous ces écrivains en herbe ont envie qu’on les rassure, qu’on les aide à trouver leur voix. Ils voudraient apprendre à inventer, à imaginer, à structurer une histoire, à la rendre palpitante, à susciter l’intérêt de leurs premiers vrais lecteurs : les membres du groupe. Le rôle des animateurs est de les accompagner. « Je leur offre une écoute privilégiée et respectueuse. Mon travail consiste à les amener vers l’invention. Je recadre systématiquement sur le texte, pas sur la personne qui écrit. J’écoute ce qui se passe. Je dois être très réceptive, éclairer et renvoyer. Je ne donne aucune recette, je n’y crois pas » dit Amina Danton, écrivain et animatrice.
On ne vient pas pour parler de soi, ou alors « soi » devient un personnage. Les autres n’ont pas besoin de savoir de qui il s’agit en réalité.
Rien à voir avec une thérapie, même si ça aide à vivre
Que trouve-t-on dans ces ateliers ? « Un moment de littérature », sourit Elisabeth Brami. Il n’y a pas d’atelier d’écriture sans lectures de textes d’auteur à un moment ou l’autre. Histoire de lancer l’inspiration ou d’ouvrir l’appétit et l’appétence. « Il y a une grande satisfaction, une allégresse avec parfois des crises de larmes, à mettre en mots et en forme cet inconnu qui vous habite et vous laisse intranquille. Avec l’atelier, le monde intérieur s’ouvre et s’approfondit, donnant une saveur nouvelle à la réalité » dit Hubert Haddad. « J’ai écrit des textes que je ne pensais pas pouvoir écrire » avoue Odile, juriste. « Personne ne juge. C’est une vraie attention, c’est très doux » dit Valérie.
« La contrainte désinhibe et libère », constate Amina Danton. « La dynamique du groupe fait qu’en découvrant l’autre, on se découvre soi-même ». Pour les personnes en difficulté, c’est une fenêtre sur le monde. Comme un soin, dit Elisabeth Brami. « Ça doit les aider à reprendre pied dans leur vie quotidienne. Quelqu’un qui prend la parole dans un groupe pourra la reprendre là où elle a été bâillonnée — au travail, dans sa famille, etc. On enclenche quelque chose indirectement. C’est une sorte de tremplin. Le spontané est retravaillé ». Rien à voir avec une thérapie « mais on arrive à peu près au même résultat en termes de connaissance de soi » pense Odile.
Les participants sont tous dithyrambiques. L’interactivité les porte. « C’est intéressant de voir comment nos textes sont lus », dit Odile. Quand l’un ou l’autre ne comprend pas, ça les renvoie à ce qui ne fonctionne pas dans leur histoire. Et ça leur permet de progresser. « On gagne en clarté » dit Valérie, enchantée d’être désormais capable d’écrire des nouvelles pour ses nièces. Une fois qu’elles ont mis le pied à l’étrier, on ne peut plus les arrêter. « J’aime ciseler, revenir à un texte jusqu’à ce qu’il soit le plus juste possible », dit Marie-Jo décrivant la tâche ardue de l’écrivain. « C’est magique. Un point de repère dans la vie. Ça fait crever une bulle de solitude et d’écriture secrète » dit Elisabeth Brami.
« Ma grande surprise, c’est que c’est un véritable acte de création. Chacun a son style, pragmatique ou ludique. J’ai découvert que ça s’apprend. On ne sait jamais si c’est de l’ordre de l’intime ou pas, mais on s’en fout. Ce qui compte, c’est l’émotion qu’on arrive à communiquer ou à recevoir », s’émerveille encore Valérie. « Avec les mois, mon écriture est devenue plus légère et poétique » constate Marie-Claude, fière de savoir désormais raconter des choses difficiles avec beaucoup de légèreté : « Ça amène à être bien. On réussit à mettre des mots sur ce que l’on ressent ». Marie-Jo qui se dit « accro » (elle a fait une dizaine d’ateliers) parle de la sensation d’être arrivée « à la fin d’un processus » : « Ça a levé des inhibitions. J’ai découvert la magie de la fiction, l’émerveillement de voir apparaître des personnages sous ma plume. J’ai fait des progrès. Ils m’ont appris à creuser, à aller plus loin dans la construction d’un texte. Avec une exigence : il faut que le lecteur comprenne ce que tu as à dire. »
« Beaucoup libèrent leur parole dans le beau silence de l’écrit. C’est fou comme les gens tournent en rond dans l’oralité ordinaire de la communication, faite essentiellement de rabâchage, de clichés, de compulsions », conclut Hubert Haddad.
A savoir avant de vous inscrire
Certaines mairies et médiathèques organisent des ateliers d’écriture à des prix tout à fait abordables. Renseignez-vous dans votre municipalité. En général, le bouche à oreille est la meilleure manière de trouver celui qui vous convient. Vous pouvez aussi « éplucher » les innombrables sites que vous trouverez sur le web pour trouver celui qui vous fait le plus envie. Suivez votre désir et votre intuition, c'est le plus important.

23/08/2015

Ateliers 2015-2016



S'inscrire auprès de Philippe Anginot 
philippeanginot@free.fr
06 89 89 70 13
Premier atelier le 28 septembre 2015
Inscription trimestrielle : 110€



21/06/2015

Clameur(s) à Mansart

Atelier d'écriture sur le thème des solidarités à l'occasion des rencontres littéraires de Dijon.


18/05/2015

Atelier d'écriture au Collège


En visite au Moulin du Foulon chez Mr Lallemant, un meunier passionné qui a su intéresser les élèves de 4ème de Mme Mée, professeur de Français au collège Roger Kuhn de Vitteaux.
Lors des ateliers d'écriture qui ont suivi la visite, les élèves ont pu écrire sur leur expérience et se mettre dans la peau du conteur des Lettres du Moulin…

15/03/2015

Bientôt en librairie…

A paraître le 24 avril


Dis moi dix mots

Voici un joli cycle qui s'achève à la Bibliothèque Mansart de Dijon. 4 ateliers autour des dix mots offerts cette année pour la semaine de la langue française. Et bientôt une publication où retrouver l'émotion et le plaisir qu'ont su nous transmettre la quinzaine de participants.

09/01/2015

Je suis Charlie