29/11/2016

Atelier l'instant d'après le film LOUISE EN HIVER

Ça se passe au cinéma Eldorado à Dijon.
C'est dimanche 4 décembre après la séance de 12H00 de Louise en hiver, un film d'animation de Jean-François Laguionie.
C'est un atelier d'écriture intitulé "L'instant d'après", écriture libre inspirée du film, proposé par Philippe Anginot.
C'est ouvert à tous les membres du Collectif Eldo !
Bienvenue !

18/11/2016

Ateliers de l'Eldo à Dijon


Un long-métrage réalisé par Jean-François Laguionie

A la fin de l’été, Louise voit le dernier train de la saison, qui dessert la petite station balnéaire de Biligen, partir sans elle. La ville est désertée. Le temps rapidement se dégrade, les grandes marées d’équinoxe surviennent condamnant maintenant électricité et moyens de communication. Fragile et coquette, bien moins armée que Robinson, Louise ne devrait pas survivre à l’hiver.
Mais elle n’a pas peur et considère son abandon comme un pari. Elle va apprivoiser les éléments naturels et la solitude. Ses souvenirs profitent de l’occasion pour s’inviter dans l’aventure.
© 2016 JPL Films – Unité Centrale – Arte France Cinéma – Tchack

 Laissons-nous emporter vers les rivages de nos souvenirs sans nom
et comme Louise tentons de résister à la solitude avec la poésie des mots et la tendresse de nos regards éblouis.
 
Atelier d’écriture ouvert aux adhérents du Collectif ELDO,
animé par Philippe Anginot
animateur des ateliers de la sardine éblouie.
Nouveau rendez-vous dimanche 4 décembre après la séance de 14h
de Louise en hiver de Jean-François Laguionie

16/11/2016

Ateliers de Mansart

C'était à la bibliothèque Mansart à Dijon. Une quinzaine de participants pour un atelier Vieux… et alors ! A renouveler vite !

04/11/2016

Oser écrire avec Bing pour voir…




Et si devenir écrivain pouvait s'apprendre
Par @Culturebox
Mis à jour le 02/11/2016 à 19H43, publié le 02/11/2016 à 19H32


Savoir écrire n'est peut-être pas qu'un talent inné. En France, les ateliers d'écriture connaissent un succès croissant et ont fait récemment leur entrée à l'université. Ces programmes ont avant tout pour vocation de donner des clés pour développer le potentiel de chacun. Des auteurs comme Philippe Djian, animent des ateliers très courus.
"En France, on vit avec l'idée qu'écrire, c'est un don. Apprendre le piano, oui, mais l'écriture, ça passe moins bien", explique Frédérique Anne, la directrice des ateliers Elisabeth Bing à Paris, qui accueillent quelque 500 participants. Pourtant, trouver son style, donner du rythme au récit ou rendre des personnages attachants ne va pas de soi pour tout le monde. "Il est important de montrer qu'écrire, c'est du travail. C'est beaucoup réécrire", explique l'animatrice. Chaque semaine, elle soumet une "proposition d'écriture" à ceux qui poussent les portes de l'atelier, comme narrer un événement d'apparence anodine faisant basculer la vie d'un personnage. "L'idée n'est pas de normer", mais de "voir comment un texte est perçu, comment il peut bouger", souligne-t-elle. La lecture à l'oral des textes est essentielle dans ce processus même si aujourd'hui plus de la moitié des participants suivent les ateliers par courriel, avec un dispositif adapté pour maintenir une dynamique du groupe.

Aux Etats-Unis, des écrivains majeurs comme Raymond Carver, Richard Ford ou Jay McInerney revendiquent souvent avoir suivi des cours de création littéraire ("creative writing"). Les ateliers d'écriture ne sont pas une nouveauté outre-Atlantique. Le premier programme du genre a vu le jour en 1936 à l'université d'Iowa, désormais célèbre pour les nombreux Prix Pullitzer qui y sont passés, comme Philip Roth.

La France veut rattraper son retard

En France, le sujet est moins ouvertement abordé même si les cours se multiplient, grâce à internet notamment. Les universités cherchent elles aussi à se mettre à la page. Aujourd'hui, dans l'Hexagone, il existe quatre formations qui proposent ce type de cours d'écriture à leurs élèves, à Toulouse, au Havre, à Paris VIII et à Cergy-Pontoise. Pourtant, à en croire le nom d'une étude menée en 2015 par Odoxa pour le site de vente en ligne Amazon, "les Français aiment écrire". Elle montre ainsi qu'un Français sur trois a déjà écrit ou songé à écrire un livre et que les jeunes (18-24 ans) sont les plus motivés par l'écriture : 59% d'entre eux déclarent "aimer écrire". Par ailleurs, d'après un sondage Opinion Way pour Le Figaro Littéraire, 1,4 million de Français ont un manuscrit à faire lire, mais seuls 400 000 d'entres eux font la démarche de l'envoyer à un éditeur. En clair, si l'offre se développe, la demande devrait suivre.

Leïla Slimani a suivi l'atelier d'écriture de la NRF/Gallimard

Ces ateliers accouchent régulièrement de nouveaux talents. C'est par exemple le cas aux Etats-Unis du jeune prodige Garth Risk Hallberg, l'auteur de "City on fire" (2015). En France aussi, ces programmes peuvent être de vraies pépinières. En lice pour le Goncourt et le Renaudot, deux prix remis jeudi, Leïla Slimani (avec son livre "Chanson douce") est passée par les ateliers de la Nouvelle Revue Française (NRF/Gallimard), inspirés par ce que fait l'éditeur Faber & Faber à Londres. Des aspirants écrivains se confrontent à de grands noms de la littérature française comme Philippe Djian ou Jean-Marie Laclavetine au siège de Gallimard. "Elle avait déjà écrit une première mouture de "Dans le jardin de l'ogre" (son premier roman, ndlr). Ca l'a déverrouillée. Six mois plus tard, elle terminait son manuscrit", a indiqué la maison d'édition. La formation est décriée pour ses prix (1.500 euros pour 24 heures de cours étalées sur un trimestre), mais reste un succès non démenti avec 40% de réinscription parmi les participants.
L'écrivain d'origine bulgare, Elitza Gueorguieva, a elle obtenu un master en création littéraire à l'université. C'est grâce à cette formation toute récente qu'elle a pu terminer "Les cosmonautes ne font que passer", son premier roman, en cours de réimpression chez Verticales (Gallimard). "On évolue dans un groupe, il y a énormément de retours des autres étudiants, c'est très constructif. C'était important pour moi car je suis étrangère et j'écris en français. J'ai notamment appris à fluidifier mon écriture", explique-t-elle. Qui plus est, "ces formations sont très libres" et s'insèrent dans un projet artistique, souligne-t-elle, balayant les craintes sur un éventuel formatage.

"Développer des potentiels" 

Il s'agit avant tout de "laboratoire d'écriture", estime Violaine Houdart-Merot, responsable du master à Cergy-Pontoise. Parmi le noyau d'étudiants sélectionnés, beaucoup ont fait Lettres ou philosophie, mais il y a aussi d'anciens étudiants en histoire, en cinéma, biologie, voire en médecine. Certains rêvent d'être publiés mais d'autres veulent devenir biographe, artiste numérique ou lancer des projets artistiques faisant appel à l'écriture. "Il ne s'agit pas de leur faire croire qu'ils vont tous publier chez Gallimard mais de leur offrir les meilleures conditions pour développer leurs potentiels et explorer de nouvelles voies", poursuit l'universitaire. Pas question de se limiter au roman ou aux nouvelles. Cergy a reçu cet été près de 80 candidatures pour seulement 17 à 18 places. Un succès qui témoigne de la vitalité de la littérature et de son attrait auprès des jeunes générations, souligne Mme Houdart-Merot. Elitza Gueorguieva, pour sa part, envisage à l'avenir de travailler de manière plus solitaire, même si elle compte désormais sur son éditeur pour la guider et "prendre le relais".

Philippe Djian anime les ateliers d'écriture de la NRF/Gallimard