A l'atelier, chacun des membres du groupe devient vite un complice. On oublie qui l'on est et d'où l'on vient. On ne se pose pas même la question. Les différences d'âge ou de conditions sociales s'estompent. Seul(e) l'homme ou la femme de plume prend consistance et forme l'identité première de chacun. L'atelier n'est pas un cabinet de psychologue. On ne vient pas s'y révéler ou soigner ses plaies. C'est un lieu de transmutation où chacun rencontre l'autre de l'autre autant que l'autre de soi. Et c'est un vrai plaisir, trop rare, que de confronter ainsi l'imaginaire et la sensibilité de chacun. Un vrai plaisir partagé.
19/02/2009
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L'autre de l'autre ; l'autre de soi ?
RépondreSupprimerTous les mêmes : des gens qu'on ne connaissait pas et dont on ne pourrait plus se passer.
ap